Dans un contexte d’accélération du changement climatique et d’érosion de la biodiversité, de plus en plus d’entreprises prennent conscience de leur responsabilité à transformer les activités étant à l’origine de ces phénomènes destructeurs.
Dans ce cadre, et depuis déjà des décennies, la conservation et la restauration des forêts s’impose comme un puissant levier d’action, permettant de lutter simultanément contre le réchauffement climatique et la disparition généralisée du vivant.
Pourtant, si les allégations des entreprises se multiplient aujourd’hui sur les sujets environnementaux, rares sont elles qui peuvent se targuer de posséder des chaînes de valeurs exemptes de déforestation, un enjeu pourtant mis en lumière depuis les années 70.
A titre d’exemple, d’après l’évaluation annuelle de Forest 500 portant sur 350 des entreprises les plus influentes dans les chaînes d’approvisionnement présentant des risques forestiers en 2020, seules 25% des entreprises ont pris un engagement pour toutes les matières premières à haut risque auxquelles elles sont exposées et parmi elles, seules 34% rendent compte de leurs progrès.