Depuis quelques années, les modes de transport alternatifs sont au cœur des préoccupations des collectivités autant que des entreprises. Cependant, parmi les diverses solutions émergentes, il n’est pas toujours évident de savoir laquelle favoriser ou valoriser. Nous vous proposons donc de découvrir les solutions les plus avantageuses à mettre en place pour votre entreprise.
Quelle place occupent les modes de transport dans le plan de mobilité ?
Le Plan de Mobilité (PDM) est un nouveau terme désignant le Plan de Déplacements Entreprise. Ce dernier repose sur un ensemble de mesures et d’actions visant à optimiser les déplacements relatifs aux activités professionnelles.
Cette démarche présente de nombreux avantages pour l’entreprise tant en termes d’économie réalisable, de bien-être au travail ou de respect de l’environnement (en plus d’une image de marque positive).
Au cœur des enjeux du PDM se trouvent donc les modes de transports alternatifs à la voiture individuelle. Le plan de mobilité concerne autant les trajets domicile-travail que les déplacements professionnels des collaborateurs et autres parties prenantes (partenaires, fournisseurs, etc.).
L’article 51 de la loi de transition énergétique obligera d’ailleurs dès le 1er janvier 2018 toutes les entreprises de plus de 100 salariés (et situées dans le périmètre d’un PDU) à mettre en œuvre un plan de mobilité.
Quels sont les modes de transport à privilégier ?
Ainsi, l’entreprise doit sensibiliser ses collaborateurs et favoriser l’accès et l’utilisation des moyens de transport dits alternatifs. Dans la pratique, quels sont ces modes de transport et comment les valoriser ?
On peut classer ces modes de déplacement en deux familles :
Les modes actifs que constituent la marche, le vélo ou encore le roller. Afin que les collaborateurs favorisent ce type de déplacement, l’entreprise doit elle aussi en faciliter l’usage. Cela passe notamment par la création d’un local à vélo sécurisé, d’une amélioration d’accès des locaux pour les piétons, de la distribution de kits de sécurité ou encore d’incitations financières à l’image de l’indemnité kilométrique.
Les modes partagés et alternatifs sont de plus en plus nombreux et se développent au fil des années.
Quels sont-ils ?
- L’autopartage est un système de location de véhicule mis à disposition de membres inscrits au préalable et qui fonction sur un mode de réservation à l’avance. Il permet de réduire le nombre de véhicules personnels et d’en optimiser l’usage quotidien.
- Le covoiturage consiste à partager un véhicule entre plusieurs collaborateurs avec un conducteur non professionnel afin d’effectuer un trajet en commun, en optimisant la capacité d’accueil du véhicule et minimisant ainsi le nombre de voitures en ville et le besoin en stationnement.
- Les nouveaux services de vélo (à assistance électrique ou non) comme la location ou le vélo en libre-service permettent d’accéder à ce mode de déplacement sur une durée déterminée pour effectuer des trajets en villes. Les parcs de vélos disponibles sont de plus en plus nombreux et accessibles, et de développent également dans les entreprises.
- Les transports en commun dont les offres se développent considérablement et qui représentent aujourd’hui l’alternative principale à la voiture individuelle. Pour favoriser cette alternative, certaines entreprises remboursement en intégralité les abonnements.
- La voiture électrique peut également être considérée comme une alternative à la voiture individuelle thermique au regard des problématiques liées au gaz à effet de serre et au climat.
Ainsi, il existe bon nombre de solutions à disposition des entreprises pour encourager les collaborateurs à délaisser la voiture thermique au profit de modes de transport plus intelligents et propres. Cependant, pour que ce projet se concrétise, il est indispensable que toutes les parties prenantes s’engagent à faire évoluer les habitudes de déplacement.
Découvrez les enjeux liés à la mobilité durable !
Thomas CHAUVEAU – Responsable Communication