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L’État a promulgué, en 2019 avec la LOM (Loi d’Orientation des Mobilités), une couverture de l’ensemble du territoire national par des AOM (Autorités Organisatrices de la Mobilité) locales. Ainsi, les Communautés de Communes ont été encouragées a prendre cette compétence, initialement réservée aux agglomérations. En juin 2021, le CEREMA dénombrait 336 AOM en France, couvrant un bassin de population de plus de 50 millions de personnes. Cette même loi (LOM) impose aux entreprises de plus de 50 salariés d’intégrer le sujet de la mobilité dans les négociations annuelles obligatoires (NAO). À défaut d’accord, les établissements doivent élaborer un Plan de Mobilité Entreprise (PDME), et le transmettre à l’AOM locale.
Devenues les actrices phares des politiques de mobilité en France, les AOM n’ont pourtant pas de visibilité sur les accords signés dans le cadre des NAO. Et si la transmission du PDME peut leur être utile, les compétences de la collectivité en matière de validation et d’accompagnement à la mise en œuvre de ces démarches ne sont pas précisées.
Alors… quels sont les leviers d’action concrets dont disposent les AOM pour accompagner les entreprises locales dans leur démarche de mobilité ? Quels sont les moyens à mettre en place pour la collectivité ? Pour quels résultats dans les entreprises et pour la collectivité ?
avec Luis RIBEIRO, chargé des relations avec les entreprises à la DGA Mobilité Durable de la Métropole Aix-Marseille-Provence, Katia LEHNERT, cheffe de projet mobilité responsable chez FATEC Group, Aurélie MONTIGNY, consultante mobilité durable chez ekodev, et Yves DAUMAS, directeur régional ekodev sud.