Votre demande a bien ete prise en compte.
Le téléchargement du fichier devrait démarrer dans quelques instants.
De nombreux entrepreneurs ou directeurs d’entreprise ont aujourd’hui conscience de l’importance de la mobilité. En 2016, près de 61 % des dirigeants ont été favorables à la mise en place de solutions pour faciliter la mobilité de leurs employeurs. Mieux encore, 70 % de ces mêmes dirigeants reconnaissent que la mobilité durable devient un enjeu majeur dans nos sociétés et ce chiffre atteint les 80 % pour les salariés. Ce sentiment est d’autant plus présent au sein des entreprises de taille intermédiaire où 90 % des salariés jugent la mobilité durable indispensable (selon le Baromètre 2016 du Club de la Mobilité Durable). Vous l’aurez compris, la mobilité durable est au cœur des préoccupations !
Aménager la mobilité dans son entreprise implique de repenser les trajets domicile – travail de ses collaborateurs, leurs déplacements professionnels et les déplacements des visiteurs et fournisseurs.
En effet, depuis quelques années nous pouvons constater les dégâts causés par la surévaluation de la voiture individuelle : fortes émissions de gaz à effet de serre, pollution de l’air, coûts économiques très élevés (seconde source de dépense pour les ménages), stress, dangers liés aux accidents de la route, …
La transition vers une mobilité durable implique de développer des solutions adaptées à chacun pour garantir la mobilité tout en réduisant fortement les impacts environnementaux. Que vous soyez ou non dans l’obligation de mettre en place un plan de mobilité, il est important de prendre en compte les transports dans sa politique de développement durable ou dans sa stratégie RSE.
Depuis le 1er janvier 2018, la loi de Transition Énergétique pour la Croissance Verte a rendu obligatoire la mise en place d’un Plan de Mobilité ou Plan de Déplacement (PDE) pour les entreprises de plus de 100 salariés et situées dans le périmètre d’un PDU (Plan de Déplacement Urbain). Une fois réalisé, le plan de mobilité doit être communiqué à l’autorité organisatrice d de la mobilité sur le territoire.
Son objectif ? Optimiser tous les déplacements relatifs à l’entreprise en valorisant les modes de transports alternatifs et respectueux de l’environnement.
Attention, le non-respect de cette nouvelle réglementation entraîne une impossibilité de bénéficier des subventions de l’ADEME. Les sites concernés ne pourront pas être certifiés ISO 14 001 (certification fréquemment demandée dans les appels d’offre des marchés publics). Si le site est situé dans le cadre d’un Plan de Protection de l’Atmosphère vous risquez jusqu’à 15 000€ d’amende forfaitaire et 1500€ par jour de retard pour non rendu du Plan de Mobilité.
À l’heure où le développement durable et la responsabilité sociétale sont au cœur des discussions, optimiser la mobilité de ses collaborateurs et les déplacements liés à son activité constitue un excellent moyen pour les entreprises de mettre en valeur leur engagement, d’économiser sur la flotte de véhicules, de sensibiliser les collaborateurs aux enjeux environnementaux mais aussi de créer du lien social entre les employés.
En effet, pouvoir se déplacer rapidement et aisément tout en préservant la planète, en participant à un monde plus beau, plus propre pour les générations actuelles et futures, ca vaut le coup !
Au-delà de l’aspect écologique, la mise en place d’un plan de mobilité répond aussi aux problématiques RH ; réduction du stress de vos collaborateurs, augmentation de leur productivité, création de lien social. Autant de facteurs permettant de d’améliorer l’image de l’entreprise auprès des collaborateurs (attractivité, marque entreprise, etc.).
Et pourtant, aujourd’hui seulement 10 % des salariés déclarent qu’il existe au sein de leur entreprise un service, un plan ou une fonction dédié à la mobilité durable… (selon le Baromètre 2016 du Club de la Mobilité Durable).
Dans un premier lieu, il s’agit de faire une étude d’accessibilité de votre site ; analyser les moyens de transports utilisés par vos collaborateurs, étudier les réseaux de transports en commun environnant, analyser les lieux d’habitation des collaborateurs, optimiser leurs déplacements professionnels, quelles alternatives à la voiture proposez-vous ?
Ensuite, vous devez étudier les pratiques et les besoins de vos collaborateurs et établir un plan d’actions, définir des objectifs.
Enfin mettre en place les actions en accord et en collaboration avec vos parties prenantes.
Tout au long de la démarche il est indispensable de communiquer, informer ses collaborateurs sur les nouvelles actions mises en place et de les sensibiliser aux enjeux de la mobilité durable. Il est également très important de définir des indicateurs de suivi afin d’évaluer l’efficacité et la popularité de votre plan de mobilité auprès des salariés de l’entreprise. Il est vivement conseillé de mettre régulièrement à jour les données, un plan en entreprise doit être mis à jour régulièrement.
Depuis quelques années, l’État français a mis en place plusieurs aides afin de réduire l’impact de nos transports. Comme par exemple l’indemnité kilométrique (IKV) pour les salariés venant au travail en vélo, les entreprises ont la possibilité de financer les déplacements des cyclistes à hauteur de 25centimes par kilomètre. . Pour l’entreprise, cette incitation peut être exonérée de cotisations dans la limite de 200 euros par an par collaborateur.. Cela permet donc d’encourager les modes de transports alternatifs et c’est financièrement avantageux aussi bien pour l’entreprise que pour le salarié.
Le bonus écologique quant à lui est une subvention apportée par l’état pour favoriser l’acquisition de véhicules peu polluants. Ce bonus concerne également les entreprises qui achètent ou louent un véhicule automobile thermique émettant une quantité limitée de CO2 par kilomètre. Cette acquisition doit se faire dans le cadre d’un contrat de location, avec option d’achat ou d’un contrat souscrit pour une durée d’au moins 2 ans. Pour les entreprises valorisant l’achat de véhicules hybrides pour leurs sociétés, elles peuvent bénéficier d’une exonération de taxes sur les véhicules de société. Pour celles qui acquièrent des véhicules propres, une déduction exceptionnelle « suramortissement » peut être pratiquée.
Un français sur deux pense que posséder une voiture individuelle ne devrait plus être une priorité d’ici 10ans, selon une étude publiée par le spécialiste de la location de voitures entre particuliers Drivy.
En effet, prenant conscience des effets néfastes de la voiture sur notre santé, sur l’environnement mais aussi de son coût non négligeable, nous sommes de plus en plus attirés par les solutions de mobilité alternatives.
Et aujourd’hui, il en existe de nombreuses, comme par exemple :
La mobilité est un élément clé d’une politique de développement durable. En effet, les transports sont présents dans toute la chaine de valeur de l’entreprise. Mettre en place une stratégie RSE et repenser la mobilité de son entreprise sont donc deux éléments indissociables.
Il existe de nombreuses alternatives à la voiture individuelle et beaucoup de ces nouveaux modes de transports sont relativement faciles à implanter dans son entreprise. Cependant cette restructuration ne pourra être efficace qu’avec une stratégie de communication adaptée ; il est important de communiquer, informer et sensibiliser ses collaborateurs à ces nouvelles pratiques. Tous les moyens sont bons : challenges internes, concertations, jeux… Impliquer ses collaborateurs est le meilleur moyen pour réussir avec succès son plan en entreprise.
Charlotte Catrou - Chargée de Communication