Dans ce contexte, la hausse des prix du carburant s’impose comme un argument de taille pour encourager les entreprises et les particuliers à se sevrer rapidement du pétrole et ainsi limiter l’impact économique de cette crise. Les deux récents rapports du GIEC (Groupement International pour l’Environnement et le Climat) dressent un portrait pessimiste de l’évolution du climat si nous n’intervenons pas maintenant pour repenser nos modes de vie, notamment nos déplacements et notre logistique. Les transports sont en effet aujourd’hui responsables de près d’un tiers des émissions de CO2 mondiales, liées à une surexploitation généralisée des hydrocarbures.